Thomas Day

Directeur de la collection Albin Michel Imaginaire depuis peu, après l’avoir été chez Denoël, auteur d’une centaine de nouvelles et d’une douzaine de romans, traducteur, scénariste de BD, Thomas est un hyperactif hyperproductif ! Nous sommes donc ravis de lui subtiliser un peu de son temps si précieux.
Thomas Day, c’est le mister Hyde du respectable Gilles Dumay, qui a laissé son empreinte dans deux collections mythiques de Denoël (Présence du futur puis Lunes d’encre) avant d’inaugurer le département "mauvais genres" chez Albin Michel.
Car pendant que Gilles Dumay faisait oeuvre de bienfaisance en permettant au public français de découvrir Robert Charles Wilson, Christopher Priest ou Robert Jackson Bennett, le sombre Thomas Day nous plongeait dans l’horreur de la pédophilie en Thaïlande, repeignait Sherlock Holmes sous les traits d’un tueur en série et nous montrait la face obscure de l’humanité, là où sexe et hémoglobine font bon ménage.
Et vous savez quoi ? On en redemande !
Programme de Thomas Day - Oniriques 2019
Vendredi 8 mars : De 17h à 18h30 : Dédicaces - Médiathèque Stand Esprit Livre
Samedi 9 mars De 10h30 à 11h30 : R’lyeh, Cité cachée... profondément - Médiathèque (2e étage) salle Ayerdhal
De 13h30 à 16h30 : Dédicaces - Médiathèque Stand Esprit Livre
De 16h30 à 17h30 : Zombies, toujours pas morts... - Médiathèque (2e étage) salle Ayerdhal
Dimanche 10 mars De 10h à 12h : Dédicaces - Médiathèque Stand Esprit Livre
De 14h à 16h30 : Dédicaces Médiathèque Stand Esprit Livre
Les horaires des dédicaces sont susceptibles de varier.
Bibliographie sélective
- Juste un peu de cendres

Je m’appelle Ashley Torrance. J’ai 17 ans. Ma décision est prise : ce soir, je quitte la maison familiale. Je sais ce que vous pensez... mais non. Je n’ai pas de beau-père libidineux ou de mère alcoolique qui ramène n’importe qui à la maison. Mes parents sont des gens sérieux, travailleurs, aimants et décents. Ils ont toujours voulu ce qu’il y a de mieux pour moi. Le problème est ailleurs. Ce sont ces créatures que je vois quand je ferme l’oeìl gauche. Je ne sais pas comment les appeler - les cendreux, les consumés ? -, elles vivent comme des blattes dans les interstices de nos simples existences. Elles me font peur. Mais il y a pire : parce que je les terrifie, je suis en danger. Ma décision est prise : ce soir, je quitte la maison familiale pour leur échapper.
Glénat Comics, 2017
- Dragon

Bangkok, futur proche. Des cadavres de touristes sont retrouvés aux quatre coins d’une ville noyée par les pluies d’une mousson déréglée par les changements climatiques - des Occidentaux manifestement plus intéressés par les enfants esclaves que les trésors architecturaux des temples bouddhistes thaïlandais... Or, un tueur en série ciblant les touristes sexuels, c’est mauvais pour le business. Le lieutenant Tannhâuser Ruedpokanon, de la police touristique de Bangkok, est chargé de l’affaire. Qui s’annonce périlleuse, car celui qu’il poursuit, le mystérieux Dragon, en référence aux cartes qu’il laisse sur le lieu des crimes, semble doté de capacités pour le moins hors normes...
Bélial’, 2016
- Gotland

Il y a les terres de Gotland qui, par-delà les brumes d’un haut Moyen Age païen, recèlent un secret sans âge. Il y a la faille maréchal, dans l’exultation d’un XIXe siècle conquérant, l’étrange mémoire des mondes troubles et les portes qui s’y trouvent. Il y a enfin Forbach et son manoir Wallenberg, à l’orée du XXIe siècle, le mystère d’un homme, son passé et ce qui se tapit dans la propriété familiale. Il y a le secret. Le mystère. L’abîme. La révélation et ses terreurs. Trois lieux. Trois époques. Trois récits. Pour autant de traitements graphiques. Nicolas Fructus (auteur, illustrateur), Thomas Day (auteur) et Franck Achard (graphiste) conjuguent leur talent dans un livre d’art hommage à Howard Phillips Lovecraft, un objet d’une facture hors norme à la démesure du projet : embrasser l’indicible.
Bélial’, 2016
- Juste un peu de cendres
Je m’appelle Ashley Torrance. J’ai 17 ans. Ma décision est prise : ce soir, je quitte la maison familiale. Je sais ce que vous pensez... mais non. Je n’ai pas de beau-père libidineux ou de mère alcoolique qui ramène n’importe qui à la maison. Mes parents sont des gens sérieux, travailleurs, aimants et décents. Ils ont toujours voulu ce qu’il y a de mieux pour moi. Le problème est ailleurs. Ce sont ces créatures que je vois quand je ferme l’oeìl gauche. Je ne sais pas comment les appeler - les cendreux, les consumés ? -, elles vivent comme des blattes dans les interstices de nos simples existences. Elles me font peur. Mais il y a pire : parce que je les terrifie, je suis en danger. Ma décision est prise : ce soir, je quitte la maison familiale pour leur échapper.
Glénat Comics, 2017
- Dragon
Bangkok, futur proche. Des cadavres de touristes sont retrouvés aux quatre coins d’une ville noyée par les pluies d’une mousson déréglée par les changements climatiques - des Occidentaux manifestement plus intéressés par les enfants esclaves que les trésors architecturaux des temples bouddhistes thaïlandais... Or, un tueur en série ciblant les touristes sexuels, c’est mauvais pour le business. Le lieutenant Tannhâuser Ruedpokanon, de la police touristique de Bangkok, est chargé de l’affaire. Qui s’annonce périlleuse, car celui qu’il poursuit, le mystérieux Dragon, en référence aux cartes qu’il laisse sur le lieu des crimes, semble doté de capacités pour le moins hors normes...
Bélial’, 2016
- Gotland
Il y a les terres de Gotland qui, par-delà les brumes d’un haut Moyen Age païen, recèlent un secret sans âge. Il y a la faille maréchal, dans l’exultation d’un XIXe siècle conquérant, l’étrange mémoire des mondes troubles et les portes qui s’y trouvent. Il y a enfin Forbach et son manoir Wallenberg, à l’orée du XXIe siècle, le mystère d’un homme, son passé et ce qui se tapit dans la propriété familiale. Il y a le secret. Le mystère. L’abîme. La révélation et ses terreurs. Trois lieux. Trois époques. Trois récits. Pour autant de traitements graphiques. Nicolas Fructus (auteur, illustrateur), Thomas Day (auteur) et Franck Achard (graphiste) conjuguent leur talent dans un livre d’art hommage à Howard Phillips Lovecraft, un objet d’une facture hors norme à la démesure du projet : embrasser l’indicible.
Bélial’, 2016