David Sala

Après quelques années d'études à l'école Emile Cohl, David Sala illustre ses premières couvertures de romans ainsi que des titres de l'édition jeunesse.
C'est avec la bande dessinée que va s'exprimer pleinement son goût pour la narration et le dessin. Sa première BD, Replay, est publiée chez Casterman en janvier 2000, sur un scénario de Jorge Zentner et obtient le prix de la ville de Sérignan en 2000.
David Sala ajoute une autre corde à son arc avec l'arrivée de la série One of us chez Soleil, pour laquelle il signe le scénario original et développe un nouveau traitement graphique.
En 2017, il adapte en BD le roman de Stefan Zweig, Le joueur d'échecs.
En Janvier 2022, il publie Le poids des héros, une BD à teneur autobiographique d'une grande sensibilité.
Programme de David Sala - Oniriques 2025
Samedi 22 mars
- De 10h à 19h : Dédicaces* - Salle des Fêtes - Stand La BD
Dimanche 23 mars
- De 10h à 16h : Dédicaces* - Salle des Fêtes - Stand La BD
*Les horaires des dédicaces sont susceptibles de varier.
Titres présents à la médiathèque
- La Colère de Banshee (2024)
Banshee veut du vent. Pas une brise fraîche qui glisse à la manière d'une caresse, non. Des bourrasques, des rafales, une vraie tempête. Elle ordonne à l'ouragan de se présenter à elle, et il obéit, comment s'opposer à la puissance de Banshee ?
- Hänsel & Gretel (2023)
Les sorcières ont une mauvaise vue, mais elles sentent quand quelqu'un vient. Elle avait flairé Hänsel et Gretel dès qu'ils s'étaient approchés, et elle avait ricané : - Deux enfants pour le prix d'un, je vais faire un festin ! Une superbe interprétation du célèbre conte des Frères Grimm, par le grand David Sala.
- Le Bonheur prisonnier (2022)
Chez le jeune Liao, accroché au plafond de la cuisine dans une minuscule cage d'or, il y a un grillon dont la fonction est de protéger la maisonnée. Mais un jour, apitoyé par le sort du petit captif, le garçon libère l'insecte. Presque aussitôt les problèmes surgissent.
- Le Poids des héros (2022)
Dans Le Poids des héros, David Sala retrace sa trajectoire personnelle très tôt marquée par les figures tutélaires, mais non moins écrasantes, de ses grands-pères, héros de guerre et de la résistance. En convoquant son point de vue de petit garçon, il nous plonge dans une majestueuse et foisonnante exploration de l'enfance et de l'adolescence. Le recours à l'imaginaire permet d'approcher les zones d'ombre et les failles à bonne distance, tout en recomposant un parcours d'apprentissage et de transmission universel pour le lecteur.
Sans oublier la saveur impérissable des courses en vélo, de la découverte des premiers morceaux de rap US, des premiers temps d'initiation artistique à l'école Emile Cohl.
- Le Géant chagrin (2019)
Dans la ville où vivent Luce et Lucas, tout est en ordre : les rues, les panneaux, les chiens, les arbres, les dents dans la bouche des gens, les mots enfermés dans les livres, même les oiseaux sur leurs perchoirs. Le dimanche, il arrive aux deux enfants de s'échapper à vélo. Rêves au vent, ils pédalent jusqu'à l'orée de la forêt... Sans jamais oser s'y aventurer. La faute aux affreux géants qui, dit-on, vivent cachés sous les grands arbres.
- La ballade d’Ilyas (2018)
Rouge est mon prénom. Rouge, la couleur de ma robe. Je suis un âne et, dans ma sacoche, je transporte une lettre adressée à " celui qui vit dans la cabane de l'ours " : Ilyas, le musicien qui a pour seul compagnon un rêve d'enfant. Mais que peut-on bien faire d'une lettre quand on ne sait pas lire ?
- Le Joueur d’échecs (2017)
Les premiers pas furent un fiasco, je n'arrêtais pas de m'embrouiller, cinq, dix, vingt fois, je dus reprendre le début de la partie. Mais j'avais tout mon temps... Moi, l'esclave du néant... 1941. Dans les salons feutrés d'un paquebot en route pour l'Argentine, le champion du monde d'échecs affronte lors d'une ultime partie un aristocrate viennois, dont l'incroyable maîtrise du jeu est née dans l'antre de la tyrannie.
Cette dénonciation poignante et désespérée de la barbarie nazie est le dernier texte écrit par Stefan Zweig avant son suicide.
- Le Coffre enchanté (2016)
Pendant des semaines, l’Empereur ne dormit pas, ne mangea presque pas. Il ne pensait qu’au coffre. Quelles incroyables merveilles pouvait-il contenir ?
- La Prisonnière du brouillard (2015)
Elle a souri et j’ai compris. Dans la pâleur de son visage : «je suis un fantôme». Dans le noir de ses yeux : «Je suis prisonnière du brouillard». Dans le rouge de ses lèvres : «Je ne pourrai vivre que lorsqu’il disparaîtra».
- Le Tatoueur de ciel (2015)
"- Suis-je le fils du plus puissant ? demanda Nabo Junior. - Assurément, le fils du plus grand souverain de cette partie du monde ! - Serai-je un jour le maître ? demanda encore le garçon. - Sans aucun doute, mon prince ! Sans le moindre doute ! - Alors j'ordonne que l'on tatoue le ciel, immédiatement ! Ce sera mon drapeau, mon étendard !"
- La Belle et la Bête (2014)
Il y avait une fois un marchand, qui était extrêmement riche. Ses filles étaient très belles ; mais la cadette surtout se faisait admirer et on ne l'appelait, quand elle était petite, que la belle enfant.
- Cauchemar dans la rue (2013)
Pas facile d'être flic à Paris. Encore moins lorsqu'on refuse de fermer les yeux devant les dérives de ses collègues. Kléber en fait l'amère expérience au quotidien. Une nuit maudite, il prend la défense d'un ami et descend trois truands. Mauvais réflexe, mauvais choix : le lendemain, sa voiture explose. Mais si la bombe lui était destinée, ce n'est pas lui qui se trouvait au volant. C'était sa femme, Elenya.
Que reste-t-il alors, hormis la vengeance, à un homme à qui l'on ravit la seule chose qui pouvait encore le préserver de la chute ? Une tragique histoire d'errance commence, violente et désespérée. Le fantôme enveloppant d'Elenya s'immisce dans le réel de Kléber, tandis que se profile le rendez-vous avec la mort...
- Folles saisons (2013)
C'était entendu, les saisons se poursuivaient, toujours dans le même sens. Le printemps, puis l'été, puis l'automne, l'hiver enfin. Après l'hiver venait un autre printemps, et cela recommençait. Mais un jour, l'été fit un caprice.